Etaient présents : MM Sandrine Costa, Isabelle Guillot, Geneviève Chanson-Solana, Danièle Réal, Léa Thalmard, Véronique Marimpouy, Brigitte Duconseille, Danièle Heiderscheidt, Jean-Michel Pannecoucke, Jean Duchesne, Christophe Repplinger, Rémy Boulard.
Excusés : MM Myriam Cosnefroy, Annie Wyss, Cecile Cerf-Michaud, Laurence Gauthier, Michel Thébault, Yves Champinot.
1. Suivi de la rénovation des programmes
Rémy Boulard rend compte de l’évolution des travaux du ministère, qui sont en phase de conclusion pour les programmes de 1ère année. La réunion du 29 octobre a été l’occasion pour la commission « Langues dans les filières scientifiques », dont les travaux ont été coordonnés par Mme Caroline Pascal, Igen d’espagnol et Mme Véronique Rancurel, de l’ENS de Lyon, de présenter le projet définitif. Les programmes pour les langues ont été redéfinis et réécrits en objectifs de formation : toutes les sections des CPGE scientifiques seront soumises à ces mêmes objectifs, déclinés en termes de compétences. Le principe d’un enseignement de langues étrangères et non en langues étrangères a été rappelé aux participants.
Une proposition a été formulée par M. Jean-Marie Roncin, président du concours TSI des CCP, et rapporteur de la commission "TSI" , à laquelle l’UPLS ne participait pas, pour assurer un continuum des enseignements dispensés dans les sections technologiques du secondaire, suite à la réforme des sections ST2D des lycées technologiques. Le souhait émis par cette commission est de voir se prolonger dans ces sections l’expérimentation du double enseignement langue –autre matière, assurée conjointement par deux professeurs pour une classe, peut-être dans le cadre des TIPE, et qui n’empièterait pas sur les horaires de langues déjà constitués, les étudiants étant par ailleurs soumis aux mêmes épreuves de concours que dans les sections générales. Au stade actuel de la rénovation, et dans la mesure où celle-ci doit se faire à moyens constants, nul ne peut savoir si une telle proposition sera jugée recevable par le ministère.
Le MESR va lancer une consultation publique sur son site jusqu’au 15 décembre (voir site de l’UPLS- mise en ligne des nouveaux programmes sur le site du ministère à l’adresse suivante : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/consultation-programmes-cpge-2013. Puis une Commission de stabilisation doit se tenir le 11 janvier, avant que le texte soit soumi au CNESER le 18 février, pour être publié fin mai.
En français, rien n’a été modifié, les programmes étant déjà définis en terme de compétences : aucune commission spécifique de français n’avait été constituée, mais l’UPLS a participé à la commission TPC et a contribué à la rédaction du texte régissant les objectifs de formation pour cette section.
2. Jurys de concours
CENTRALE
Le rapport est Centrale est paru. Il semblerait que les étudiants aient été mieux évalués dans les deux matières (Langues et français). Mais il serait peut-être souhaitable que l’Ecole publie un corrigé et qu’il y ait une harmonisation des attentes entre les différentes langues. La rencontre avec le jury de Centrale aura lieu le 28 novembre prochain.
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La réunion prévue le 24 octobre a été annulée au dernier moment par l’Ecole, la raison avancée étant le nombre insuffisant de participants. Les associations regrettent cette décision unilatérale, car elles comptaient obtenir des informations sur les épreuves nouvellement modifiées en langues et les évolutions envisagées. Nous espérons toutefois obtenir des informations dans le cadre d’une rencontre ultérieure. Les lycées reçoivent désormais des invitations pour inciter leurs professeurs à participer aux réunions de jury ; il faudrait que les collègues qui souhaitent s’y rendre pensent à répondre immédiatement.
Le QCM d’anglais devient obligatoire ; sa forme est très semblable au QCM de LV2 aux CCP.
L’UPLS a été informée ce jour même d’une évolution du Concours Archimède, qui devient désormais le Concours Polytech.
CCP
En Français, la formulation du sujet de dissertation est controversée. Par ailleurs, le jury réfléchit à l’idée de supprimer les deux questions de compréhension, car certains correcteurs pensent qu’elles sont redondantes. Mais la présidence du jury est pour l’instant opposée à cette suppression.
En langues, un rapport a été publié. Pour la session 2013, l’épreuve ne change pas. Ce qui pose problème, c’est la durée de l’épreuve, seulement 2h pour trois exercices. Pour l’oral, les notes semblent souvent surprenantes, dans les deux sens. Les étudiants sont souvent jugés laconiques alors que les rapports insistent sur la nécessité pour les candidats de parler au moins 10mn, voire 15mn. Il serait souhaitable que les concours précisent quelle sont les attentes au niveau du temps de parole des candidats, car certaines d’entre elles relèvent de la tradition et n’ont pas été clairement explicitées dans les notices.
Agro
L’incertitude est toujours de mise sur l’épreuve en 2014. L’UPLS a rédigé une contribution commune avec l’UPA, qui a été présentée lors d’une réunion de travail avec la direction de la formation au Ministère de l’Agriculture le 26 octobre. L’idée de faire disparaître purement et simplement l’épreuve écrite de langue, pour des raisons de coût et de quantité d’épreuves écrites à ce concours, pour ne conserver que l’oral, n’est malheureusement toujours pas écartée par le Ministère de l’Agriculture. Deux propositions de maquettes d’épreuves écrites vont toutefois être proposées par les concepteurs des épreuves de ce concours, mais sans garantie d’acceptation. Une nouvelle réunion aura lieu au ministère de l’agriculture le 23 janvier.
X
Une commission mandatée par le nouveau directeur du concours travaille sur une amélioration des épreuves et de leur évaluation dans la perspective du concours 2014 mais sans qu’aucun changement de nature ou du nombre des épreuves soit envisagé. Un travail sur la numérisation des copies serait également à l’étude, pour réduire les déplacements des correcteurs.
3. Assises de l’enseignement supérieur
Les assises régionales ont eu lieu. Une contribution commune des associations de classes préparatoires rédigée par l’APPLS a été envoyée. De nombreux intervenants et organismes ont été entendus et plus de mille contributions ont été envoyées.
Les conclusions seront présentées les 26 et 27 novembre au Collège de France, où 500 personnes seront réunies, parmi lesquelles des présidents d’universités et directeurs de grandes écoles, des recteurs, des préfets, des journalistes. Il y aura ensuite une commission parlementaire, puis un projet de loi.
Il semblerait toutefois qu’il n’y ait pas de remise en cause des classes préparatoires, mais en l’absence de commission ad hoc, la prudence est de mise.
Des représentants des associations de professeurs de CPGE vont être prochainement entendus par la Cour des Comptes, chargée d’une enquête sur la gestion des enseignants par l’éducation nationale, notamment sur la spécificité des missions et la place des agrégés, qui doit donner lieu à un rapport à la fin du premier trimestre 2013.
4. Vie de l’association
L’AG est prévue le samedi 2 février à l’Ecole des Mines. Le Comité se retrouvera dans la matinée (10h) pour une séance de travail.
Il apparaît de plus en plus nécessaire au Comité de se réunir pour des séances de travail plus longues, comme cela se fait dans d’autres associations, les échanges par mail ne suffisant plus ; les contraintes horaires et l’éloignement géographique des membres du bureau sont autant d’obstacles qu’il faudra lever.
Le président n’exclut pas l’idée d’une réunion inter-associations qui pourrait se tenir en juin, pour renforcer notre action collective.
Enfin, Jean-Michel Pannecoucke fait un point sur les cotisations et la base de données. Celle-ci comprend 477 membres à jour, en augmentation de 15 à 20%. Mais le fichier des adhérents n’est pas fiable, notamment à la suite du transfert des données de l’ancien site vers le nouveau et la non –mise à jour de leurs données par des adhérents. Il est donc décidé de faire appel à un prestataire extérieur, pour optimiser le fonctionnement du site et de la base au cours des prochains mois.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h.
Compte rendu rédigé par Christophe Repplinger