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Compte rendu de la réunion avec le jury de Centrale du 28 novembre 2012

mardi 11 décembre 2012, par Christophe Repplinger

Réunion avec le jury de Centrale – École Centrale de Paris, 28 novembre 2012, 14h

Rapport pour les langues

La réunion avec le jury de Centrale nous a permis de rencontrer Mme Chantal Manes, inspectrice générale d’anglais, qui remplace Mme Josée Kamoun au jury de langues.

Les préparateurs étaient impatients d’avoir les commentaires du jury après l’introduction de la nouvelle épreuve de synthèse. Selon Mme Manes, il s’agissait de procéder à « un rapprochement avec les attendus professionnels ». L’exercice a été plutôt bien perçu, l’épreuve s’est bien déroulée ; les notes semblent indiquer que les candidats des sections MP,PC, PSI maîtrisent la technique de la synthèse.

À la question de l’UPLS sur la nature diverse des dossiers selon la langue choisie, il a été répondu que l’approche « interlangues » était privilégiée, mais qu’il n’y aurait pas d’« exact calque » : les dossiers comportent à peu près le même nombre de signes, mais le nombre de documents varie, leur nature justifiant la différence entre les langues.
La synthèse doit faire ressortir « la compétence à mettre les textes en relation » : selon le jury, il n’y a pas de dogme sur la technique, c’est la cohérence de l’ensemble qui est déterminante.
Dans l’introduction, le candidat doit mentionner les documents, mais ne pas « con-sommer trop de mots » : il faut présenter rapidement et passer à la synthèse. la conclu-sion n’est pas indispensable ; si elle est présente, elle ne doit en aucun cas refléter un avis personnel.
Faut-il par ailleurs faire des références aux documents, par exemple sous la forme « doc. 1 » ? Cela doit être évité : la synthèse s’adresse à un lecteur qui n’a pas les docu-ments sous les yeux. Il est néanmoins possible de faire quelques citations discrètes (une phrase, quelques mots, en précisant la source – « according to », pour les anglicistes), mais il faut que cela apparaisse clairement.
Globalement, la synthèse doit encourager la créativité ; à ce propos, les candidats ont fait preuve de grandes qualités.

L’UPLS a ensuite posé le problème du corrigé, l’examinateur de russe ayant inclus une proposition de corrigé dans son rapport. Nous avons exprimé le désir que cette procédure soit adoptée pour toutes les langues. M. Philipps, inspecteur général d’allemand, a répondu qu’il y était favorable : un corrigé témoigne de la « faisabilité » d’un exercice, le risque étant qu’il soit considéré comme un modèle figé. La production de plusieurs corrigés aurait des « vertus formatrices » indéniables et montrerait qu’il n’y a pas qu’une seule synthèse possible. Au sein du jury, les avis étaient partagés ; il a donc été décidé de ne pas joindre de corrigés aux rapports.

Quelques questions ont porté sur l’oral, en particulier sur la prise de parole en continu du candidat. Selon les langues, cette durée varie actuellement entre 10 et 15 minutes. Pour 2013, une modification a été introduite, elle figure sur le site du concours : la période de vingt minutes réservée à chaque candidat est scindée en deux parties sensiblement égales, afin de laisser du temps pour l’échange entre l’examinateur et le candidat. Il est confirmé que la longueur des textes est de 700-800 mots.
Dans sa conclusion, le président du jury, M. Norbert Perrot, a rappelé l’intention d’aligner les coefficients entre les différentes écoles, afin de parvenir, à terme, à un concours commun, ce qui aurait une incidence très positive sur le coût de l’inscription au concours.

Compte rendu établi par Jean-Michel Pannecoucke pour les langues.

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